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dimanche 25 septembre 2016

"Marseille en maquettes" le 18 octobre, après la Friche de l'Escalette et l'expo Marseille XVIIIème au Musée des Beaux Arts

Marseille en maquettes

Outils de travail ou témoignages d'édifices disparus, 
les maquettes permettent aussi de comprendre, séduire ou imaginer..


Le 18 octobre, nous nous intéresserons à Marseille en maquettes,
A 16 H 00, visite de l'expostion
Et/ou à 18 H 00, conférence d'Emmanuel Laugier, Commissaire de l'Exposition



Projet de la Place Royale de Marseille par Pierre Puget

RV à 15 H 45 - Espace Villeneuve-Bargemon - Quai du Port (à droite de la Mairie)
ET/OU à 17 H 45 à l'entrée de l'Auditorium du Musée d'histoire de Marseille
2, rue Henri Barbusse - Marseille

La Friche de l'Escalette



Une découverte suivie d'un déjeuner au Petit Port

Dans le parc des Calanques, dans un cadre époustouflant, 
nous découvrons cette ancienne usine, destinée à devenir un lieu d'art, 
l'habitat tropical du Cameroun de Jean Prouvé
et les oeuvres de Marjolaine Degremont et de Vincent Scali






La maison camerounaise de Jean Prouvé




























Marseille au XVIIIe siècle, Les années de l'Académie 1753 – 1793





Jean Joseph Kapeller
Michel Serre - Vue du Cours pendant la peste de 1720 - 1721 


Joseph Vernet - la tempête

Surtout de table figurant la Fontaine Fossati
Fabrique - La Veuve Perrin





Pierre Parrocel - la légende de Tobie

Le départ du jeune Tobie

Photos Olivier Hutter



14 tableaux de la série de 16 tableaux consacrés à l'histoire de Tobie, destinés à l'hôtel des Noailles à St Germain en Laye. Ils seront installés au château des Borelly.


Après les commentaires d'histoire de l'art de Luc Georget - Conservateur du Musée des Beaux Arts et Commissaire de l'exposition, 
le Pasteur Burki, nous donne les références bibliques.


Nous voulions attirer votre attention particulièrement sur le groupe de tableaux peinst par Pierre Parrocel, lui-même issu d’une lignée d’artistes de peintres et de graveurs. L’escalier d’honneur du Palais présente un médaillon entouré de deux putti désignant « les Parrocel »
L’œuvre exposée ici puise son inspiration dans un livre de la Bible, livre appelé deutérocanonique car il ne figure pas dans la Bible hébraïque mais seulement dans la traduction grecque. Les bibles protestantes ne l’ont pas intégré, mais bien sûr il se trouve dans la TOB.
C’est un texte qui se présente à la façon d’un conte et qui se lit comme un roman car c’est aussi la description d’un voyage. Evocation de l’Exil, de la recherche des liens familiaux, de la lutte contre l’adversité, la mort, la maladie. Mais aussi une affirmation de vivre la foi dans un environnement hostile au monothéisme fervent et à la loi de Moïse.
Le peintre reprend les grandes étapes significatives du livre de Tobie, dans la lignée de la peinture baroque.
Du même peintre, on signale aussi, dans l’église Saint-Cannat « le baptême du Christ ». 
Concernant Tobie, on situe ce texte dans les années 200 avant JC. Une manière de reconsidérer et d’analyser les difficultés de l’Exil et aussi la nécessité de préserver la foi dans le Dieu Sauveur, malgré tous les démentis, le Seigneur veille.
Il veille sur son peuple, sur ceux qui écoutent et mettent en pratique la loi. Mais il envoie aussi son secours. Notamment par ses envoyés ou ses messagers, ce que l’on traduit par « ange ». En effet, les anges dans le Bible sont d’abord des « envoyés » L’ange est d’abord un envoyé du Seigneur chargé d’accomplir diverses missions sur terre. Leur nom désigne leur fonction. Ainsi RAPHAEL = Dieu guérit.
Cet ange va permettre la guérison de Tobit et Sara (il est le prototype de l’ange gardien individuel)
Gabriel est l’homme de Dieu ou le héros de Dieu. C’est l’ange interprète. Il explique les visions incompréhensibles dans la littérature apocalyptique. Dans le NT, il est l’ange de l’annonciation.
Quant à Michel – qui est comme Dieu ou qui prétend être comme Dieu… Ange combattant, protecteur d’Israël. Il apparaît dans la littérature apocalyptique (Daniel) ou encore Apocalypse de Jean.
Dans le livre de Tobie, l’ange n’est pas reconnaissable lorsqu’il est appelé comme un homme ordinaire pour guider et être le garde du corps de Tobie partant pour Ecbatane. Sa présence est positive en de multiples aspects et lorsque,  au retour d’un voyage réussi, on lui propose de partager les gains par moitié, non seulement il refuse, mais il exhorte en disant alors qu’il est l’ange Raphaël et que c’est à Dieu seul qu’il faut témoigner sa reconnaissance. Car, dit-il,  mieux vaut la prière avec le jeûne et l’aumône avec la justice que la richesse avec l’iniquité. Mieux vaut pratiquer l’aumône que thésauriser de l’or. L’aumône sauve de la mort et purifie de tout péché. Ceux qui font l’aumône sont rassasiés de jours.
D’ailleurs, les acteurs du livre de Tobie, après les révélations de Raphaël à son départ, lorsqu’il n’est plus visible à leurs yeux, tous louèrent Dieu par des hymnes, ils le remercièrent d’avoir opéré de telles merveilles. --- Un ange Dieu ne leur était-il pas apparu ?