9
janvier 2014 - Assemblée
générale - Projets 2014 - Galette des Rois avec la généreuse participation de la pâtisserie le "Pain de l'Opéra".
13
février 2014 -
Elyane Girard - La musique d’orgue,
les orgues remarquables à Marseille
- présentation des orgues
du Temple de Grignan.
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| Orgue Kern |
Février 2014 - Exposition des
tableaux de Fred de Paiva.
Fred de Païva
13 mars 2014 - Visite des ateliers de Jean-Baptiste Audat et d’Anne-Marie Pêcheur - présentation de leur travail.
Anne Marie Pêcheur
Jean Baptiste Audat
29 mars 2014 - Visite privée de la collection Gensollen, collection d’art conceptuel.
Werner Burki
Olivier Hutter
Photos Olivier Hutter et Werner Burki
10
avril 2014 - Visite de l’atelier
de John Pendray - peintre - peintre officiel de la marine et designer.
Photos Olivier Hutter
Photos Olivier Hutter
10 juillet 2014 - Mucem - Denis Chevallier - La muséographie et les dessous de l’organisation d’une expo en s’appuyant sur l’exposition "Au Bazar du Genre".
Denis Chevallier et Werner Burki
Photos Olivier Hutter
24
Juillet 2014 - Parc Bortoli - Découverte
de la collection d’oliviers
centenaires guidée par
Danielle Hutter.
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| Danielle Hutter |
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| Photos Olivier Hutter |
11 septembre 2014 - Visite guidée de l’exposition Delvaux au Musée Cantini
11
septembre 2014
Ce
peintre, nous dit-on a toujours souhaité représenter le réel avec fidélité. Il a aussi donné une priorité à la figure
humaine…Cela m’amène à proposer quelques références bibliques où la question du
réel se pose, notamment en
concomitance avec la prédication de Jésus. (Exemple de la multiplication des
pains : « il ordonna à la foule de s’asseoir sur l’herbe, prit
les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et dit la
bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples, et les
disciples les distribuèrent à la foule »
Dans
l’œuvre intitulée « l’Annonciation » nous voyons une représentation
très différente de l’iconographie ancienne. Deux femmes. On pourrait comprendre
que le discours, marqué par le seul geste de la main indique le pouvoir de
s’approcher du mystère de la naissance. La messagère n’est pas un ange au sens
habituel et cependant…(Luc I v. 26 à 39)
Tous
les tableaux des squelettes laissent une impression assez étrange. Pourtant
c’est aussi l’humanité présentée différemment que les apparences et l’on peut
relire avec bonheur le récit de Ezéchiel au chapitre 37 sur les
« Ossements desséchés »
Ce
peintre célèbre le rêve et la poésie. Deux phénomènes que l’on retrouve aussi
dans la Bible où le songe a une place importante. Les propriétés poétiques
peuvent se manifester dans toute œuvre d’art. » La poésie doit réfléchir
par les couleurs, les sons et les rythmes toutes les beautés de l’univers »
(Mme de Staël)
Ainsi,
nous pouvons rester en prise avec l’existence quotidienne en nous souvenant du
rappel du Livre des Actes 17 v. 28 « Il a fait que toutes les nations
humaines, issues d’un seul homme habitent sur toute la face de la terre, il a
déterminé les temps fixés pour eux et les bornes de leur demeure, afin qu’ils
cherchent Dieu pour le trouver si possible en tâtonnant. Or il n’est pas loin
de chacun de nous, car en lui nous avons
la vie, le mouvement et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de
vos poètes». – il s’agit là du poète Aratus !
Werner
Burki
23 octobre 2014 - Visite guidée par Gérard Fabre des collections permanentes - Palais Longchamp
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| Le Faune - Pierre Puget - copie coll. particulière |
Palais Longchamp
Edifié à la gloire de l’eau, des arts et des sciences, le Palais Longchamp fait partie du patrimoine marseillais du 19ème siècle. C’est un hymne à la fertilité pour une ville prospère. Une ample scénographie de pierre et d’eau qui dessine un CHATEAU D’EAU.
Inauguré en 1869
Il a une vocation technique et monumentale. C’est la théâtralisation de l’espace urbain. Sculptures, jeux d’eau, colonnade, escaliers aux lignes très souples…C’est un décor de théâtre. Evoque les architectures baroques. Œuvre d’Henry Espérandieu. Très admiré, représentant l’architecture civile alors que Nd de la Garde représente l’architecture religieuse. Les œuvres du 19ème ont aussi eu leur détracteur (Exemple A.Suarès dans les années 30)…
On dit que ce Palais a même inspiré Davioud pour son palais du Trocadéro/Paris. Mais aussi Gaudi pour la fontaine monumentale du Parc de la Citadelle à Barcelone…
Espérandieu a travaillé dans l’atelier de Léon Vaudoyer à Paris, Vaudoyer, en charge de la construction de la Cathédrale Ste Marie Majeure. La Major. C’est lui qui le fait nommer inspecteur en chef des travaux pour la Cathédrale.
Le bâtiment : Un palais constitué de deux corps de bâtiments parallèles. L’un affecté au musée des Beaux-Arts, l’autre au muséum d’Histoire Naturelle. Sur l’axe qui sépare les deux bâtiments et à l’alignement de leur façade est s’élève le château d’eau, face au Bd Longchamp. De là partent des bassins, des chutes d’eau qui se terminent à la rotonde. L’arc de triomphe fait 12 m de hauteur abrite un groupe colossal représentant la Durance accompagnée de figures allégoriques de la vigne et du blé. (eucharistie ?) A ses pieds s’épanchent les flots du canal.
Juste un mot de Bartholdi.
Le Palais, un hymne à l’eau. Le terrain a été creusé fortement pour obtenir un à-pic et créer une véritable chute d’eau. Une cascade de plus de 20 m tombe dans un large bassin. L’eau disparaît sous une terrasse pour ressurgir un peu plus bas. Elle glisse alors dans un bassin où des degrés ont été aménagés pour épouser la pente.. elle jaillit dans des vasques de bronze étagées, jusqu’à onduler dans un dernier plan d’eau fermé par la balustrade qui sépare le palais du rond-point. De là, s’élèvent deux puissants jets d’eau de 25 mètres de eau disposés de manière à encadrer la pavillon central et le groupe sculpté qui s’en détache.
Espérandieu puise dans le grand livre de l’histoire des formes et rend hommage au passé. L’animation des façades est un des éléments fondamentaux des principes de l’architecture. Il utilise la métaphore du corps humain. Exemple pour les toitures et les couronnements il parle d’une coiffure. C’est dans la silhouette, celle que le regard voit de loin. On voit des dômes à écailles et des pots à feu. Au dessus du château d’eau, surmonté en outre d’une corbeille débordant de fruit est spectaculaire. Il s’agit de tout un univers ou domine l’allégorie de la fertilité.
L’escalier d’honneur est l’un des plus beaux morceaux de l’architecture de l’ensemble.. La grande courbe des rampes à balustres enserre le bassin et la cascade. Les premières marches convexes se font ensuite droites et vont se rétrécissant légèrement. Leur volée s’interrompt en un large repos, formant terrasse au niveau de l’entrée des musées
L’ouverture de cet opéra de pierre et d’eau est confié à Antoine-Louis Barye, l’œuvre indique l’importance de l’édifice. C’est un portail monumental. On utilise souvent des lions assis ou couchés. Sous le ciseau de Barye, les lions ne sont plus des pauvres animaux en perruque que l’ont s’est accoutumé à voir mais plutôt de véritables fauves rugissants et prêts à dévorer leur proie. (ils annoncent aussi la présence du jardin zoologique…) C’est l’avant-garde à l’époque. Il y a un lion terrassant un mouflon, un sanglier, un tigre terrassant une gazelle et une biche… La pierre de Calissane est un peu usée, et l’on voit moins aujourd’hui la musculature puissante que les plâtres conservés au musée des Beaux-Arts nous permettent encore de voir.
Confié à Duret, le groupe central ne sera pas réalisé par ce sculpteur car il décède avant. Ce sera Jules Cavelier qui sculptera un char surmonté de trois grandes figures et traîné par 4 taureaux de Camargue. Le personnage qui supporte le plateau du char est un télamon au buste musclé qui ressemble à un Atlas soutenant la voûte céleste – il se métamorphose et devient un triton.
Dressé sur le char émergeant du château d’eau en forme d’arc de triomphe et semblant se diriger vers la ville, le groupe est dominé par la figure de la Durance fièrement campée au centre. Elle est plus haute que ses élégantes compagnes, la vigne et le blé. Par les proportions, il y a donc un ordre hiérarchique. A l’arrière, sur les côtés des enfants joufflus venus de l’âge baroques s’ébattent sur des amoncellements de gerbes et de grappes.
Tout cela indique que la Durance apporte et son cortège en témoigne, les bienfaits d’une fécondité de la terre enfin possible. L’eau se déverse à ses pieds sur un vase renversé rebondit sur le dos puissant des taureaux cabrés par l’effort.
Les tritons (Lequesnes) compagnons soufflent dans leur conques en regardant la Durance. Ce sont plutôt des sonneurs de conques que des tritons. (qui sont mi-hommes-mi poissons) Au dessus des balcons nous voyons des dauphins et des vases renversés. Lequesnes a sculpté aussi les figures d’adolescents au sommet des colonnes porteurs de corbeilles regorgeant de fruits évocateurs des pays du soleil…Une reprise des canéphores antiques… (jeunes filles portant les corbeilles sacrées dans l’Antiquité) toujours l’allégorie de l’abondance.
Le couronnement. Un grand dôme, comme une pagode frappée aux armes de la ville, soutenue par des tritons, surmonté d’une corbeille d’où s’échappent des guirlandes de fleurs et de fruits. (Antoine Vittoz – sculpteur local) Des oiseaux se nourrissent de tous ces fruits…. Deux griffons de part et d’autre de la colonnade animaux chimériques
Il y a aussi des crabes, des langoustes, des poissons suspendus à des filets comme des trophées s’accrochant au fûts des colonnes, puis les noms des affluents de la Durance. – une leçon de géographie…
Les signes du zodiaque. Les mascarons signifient les 4 vents
A voir le Grand manteau sculpté de la Durance face au nymphée qui la protège elle et ses compagnes ainsi que les putti…Le nymphée a des cariatides prisent dans des pétrifications.
Il nous faut aussi être attentifs aux médaillons car ils se réfèrent à la nature des collections (Muséum ou Musée des Beaux-Arts) Ainsi pour ce dernier, nous avons Puget et Nicolas Poussin ; et pour le muséum Georges Cuvier et Aristote d’Arcyre. De ce côté encore des singes et des canards et côté Beaux-Arts – palettes, chapiteaux et vases grecs…
Werner Burki
20 novembre 2014 - A l’invitation de Christies et de Fabienne Albertini Cohen, Responsable régionale PACA, Associate Director,
Visite privée de l’Exposition Sosno et les Ecoles de Nice - Regards de Provence.
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| Fabienne Albertini Cohen Responsable régionale PACA, Associate Director chez Chrstie's |
11 décembre 2014 - Le Marégraphe de Marseille - visite guidée par Alain Coulomb.
Alain Coulomb, Ingénieur divisionnaire des travaux géographiques et cartographiques de l’État à l’Institut national de l’information géographique et forestière (ex IGN) est l'auteur de "Le Marégraphe de Marseille".
Pour cet ouvrage, il a reçu le prix de l'Académie de Marseille.
Marégraphe - Marseillle
photos Olivier Hutter
